Imprégnés de superstitions, beaucoup de gens parlent de "cycles" en mettant sur le compte d'une sorte de spiritualité d'origine religieuse, surnaturelle, extraterrestre, voire scientifique ou philosophique, ce qui respecte leur propre souhait de n’être responsable de rien et leur aspiration à être sans cesse « conduits » par le destin, comme s'il s'agissait d'une "fin naturelle" de notre civilisation due à ce cycle, et inéluctable par une volonté divine. Cette attitude est confortable en ce sens qu’elle leur permet de n’être jamais responsables d’eux-mêmes, mais toujours les « sujets » de quelque autorité céleste.
Notre civilisation subit une crise, conséquence logique de notre évolution d'animal vers humain.
A peine l’homme s’était-il mis en clans ou tribus, que son instinct animal lui dictait de faire la guerre pour s’approprier les biens des autres. Quand il découvrit l’agriculture, il se sentit obligé de créer aussi « l’état » pour protéger ses cultures de ceux qui vivaient de pillages. Puis il voulut agrandir ses territoires, ses biens, ses pouvoirs, et fit encore des guerres durant plus de 10.000 ans, jusqu’à ce que quelques uns commencent à penser humainement, « humanistement ».
Prenant pour principe initial que l’homme, malgré toutes ses disparités, n’est qu’une seule et même race, que la planète n’est pas une source sans fin de richesses et qu’elle abrite d’autres êtres tout aussi nécessaires à l’écosystème, quelques-uns parmi les hommes prirent conscience que la guerre à outrance et le pillage inconsidéré de la planète menait l’espèce à sa propre perte. Ces hommes « accomplis » voulurent alors éveiller leurs contemporains. Internet les servit, et la communication libre permit de révéler tous les disfonctionnements de notre système d’organisation sociétale, tous en alertant de plus en plus de gens de la manipulation dont ils sont l'objet.
Il existe une multitude de cycles naturels connus qui ne sont rien d'autre que notre perception du temps et des points de repère que nous avons découverts au fur et à mesure de nos progrès technologiques. En ce qui concerne notre civilisation, il n'y a aucun cycle perceptible (à moins que de nombreuses autres civilisations similaires se soient développées au cours des millénaires précédents et aient toutes abouties à la destruction, puis à la préhistoire relancée par les survivants, mais cela serait seulement constatable par quelqu'un hors du système terrestre et hors du temps). Notre civilisation, de sa naissance à nos jours, n’a fait que s’inclure dans un cycle de l’univers déjà lancé depuis longtemps. Elle en est indépendante : notre « libre arbitre » le démontre.
La crise actuelle n'est donc pas une « fin du monde par la volonté divine », mais "l'éveil" d'une part de plus en plus grande d'humains prenant conscience de la réalité de notre société et de leur rôle personnel dans celle-ci, refusant d’être plus longtemps les asservis d’une organisation sociétale lancée et dominée depuis longtemps par une petite caste loin d'avoir atteint cet humanisme qui caractérise le véritable humain, car jouissant trop des avantages que procure cette domination sur les autres et incapable intellectuellement de prendre conscience qu'elle est en train de préparer sa propre destruction. Ceux qui appartiennent à cette caste pensent avoir tout prévu pour leur survie au chaos provoqué, parce que tous leurs concepts reposent sur le matérialisme et l'analyse logique, inconscients que toute analyse logique dépend des paramètres pris en compte et qu'aucun matérialisme n'a jamais suppléé à la nature, une nature dont l'humanité est l'un des composants majeurs par son incidence sur l’ensemble de la planète. Aujourd'hui, ils provoquent une "crise économique" qui leur permet de s'enrichir comme jamais auparavant et de financer leurs programmes de protection souterrains et leurs armes de domination, mais l'éveil des populations commence déjà à freiner ces programmes et à créer des dissensions entre eux...
Prochainement, la confrontation entre 7 milliards d’humains informés et les 40 ou 50 000 membres de la caste dirigeante sera inévitable.
Bâtie sur le concept préhistorique et animal de la « loi du plus fort », notre organisation actuelle ne peut que multiplier les guerres, en aggraver les effets, et achever une planète déjà mourante, condamnant notre espèce dès la prochaine génération. Il est certain que notre instinct de survie allié à cet humanisme qui atteint de plus en plus de gens amènera un changement profond dans nos paradigmes de société, sans doute après des périodes chaotiques.
Tous les sujets de notre société sont régulièrement abordés grâce aux systèmes de communication actuels, et le prochain débat en français aura pour but de comparer deux systèmes financiers. L’un, celui de la démosophie, prônant l’abondance individuelle au travers de la décroissance économique et du développement technologique. L’autre est issu de ces nombreuses communautés qui se développent dans le monde avec succès sur le modèle du « tout gratuit », imaginant un modèle de société sans argent.
Quel est l’intérêt de ce genre de débat ? Ceux qui défendent un modèle économique sans argent ont déjà une certaine expérience des communautés dans lesquelles ils vivent. De nouvelles idées peuvent apparaître, des concepts peuvent être applicables, la philosophie financière peut s’enrichir de ces concepts et idées…
Ce débat aura lieu sur facebook jeudi 13 décembre à partir de 17h. Ceux qui souhaitent y participer peuvent d’ores et déjà s’enregistrer sur le groupe :
c'est très intéressante
RépondreSupprimerExtrait de Mecanopolis : Holodomor
RépondreSupprimerEt l’inconcevable, en l’occurrence, c’est l’action du petit nombre de ceux qui, ayant réussi à franchir, pour eux-mêmes, pour leur propre compte, clandestinement, la ligne de passage entre l’être et le non-être, et qui se trouvent en état d’assumer la tâche de veiller sur un nouveau retour, d’un nouveau recommencement révolutionnaire – recommencement se situant déjà au-delà de la fin de l’Histoire.
http://www.mecanopolis.org/?p=26794