dimanche 17 avril 2011

Le mouvement démosophique se répand dans le monde

Voici deux exemples flagrants où la vérité s’impose sur le mensonge, où la révolution pacifique se met en marche.

D’abord, aux USA !  C’est un général américain qui ose poser le premier pas de la révolution en dévoilant ce qu’il ne fallait surtout pas que le monde sache (c'était il y a quinze jours):



Puis, en Italie,  c’est un mouvement spontané d’un chef d’orchestre et d’un peuple (c'était il y a un mois à l'opéra de Rome):

         Nabucco de Verdi est une œuvre autant musicale que politique : elle évoque l'épisode de l'esclavage des juifs à Babylone, et le fameux chant « Va pensiero » est celui du Chœur des esclaves opprimés. En Italie, ce chant est le symbole de la quête de liberté du peuple, qui dans les années 1840 - époque où l'opéra fut écrit - était opprimé par l'empire des Habsbourg, et qui se battit jusqu'à la création de l’Italie unifiée.

          Avant la représentation, Gianni Alemanno, le maire de Rome, est monté sur scène pour prononcer un discours dénonçant les coupes dans le budget de la culture du gouvernement. Et ce, alors qu’Alemanno est un membre du parti au pouvoir et un ancien ministre de Berlusconi. Cette intervention politique, dans un moment culturel des plus symboliques pour l’Italie, allait produire un effet inattendu, d’autant plus que Sylvio Berlusconi en personne assistait à la représentation…

          Repris par le Times, Riccardo Muti, le chef d'orchestre, raconte ce qui fut une véritable soirée de révolution :

« Au tout début, il y a eu une grande ovation dans le public. Puis nous avons commencé l’opéra. Il se déroula très bien, mais lorsque nous en sommes arrivés au fameux chant Va Pensiero, j’ai immédiatement senti que l’atmosphère devenait tendue dans le public. Il y a des choses que vous ne pouvez pas décrire, mais que vous sentez. Auparavant, c’est le silence du public qui régnait. Mais au moment où les gens ont réalisé que le Va Pensiero allait démarrer, le silence s’est rempli d’une véritable ferveur. On pouvait sentir la réaction viscérale du public à la lamentation des esclaves qui chantent : « Oh ma patrie, si belle et perdue ! ».
          Alors que le Chœur arrivait à sa fin, dans le public certains s’écriaient déjà : « Bis ! » Le public commençait à crier « Vive l’Italie ! » et « Vive Verdi ! » Des gens du poulailler (places tout en haut de l’opéra) commencèrent à jeter des papiers remplis de messages patriotiques – certains demandant « Muti, sénateur à vie ».

          Bien qu’il l’eut déjà fait une seule fois à La Scala de Milan en 1986, Muti hésita à accorder le « bis » pour le Va pensiero. Pour lui, un opéra doit aller du début à la fin. « Je ne voulais pas faire simplement jouer un bis. Il fallait qu’il y ait une intention particulière. », raconte-t-il.

          Mais le public avait déjà réveillé son sentiment patriotique. Dans un geste théâtral, le chef d’orchestre s’est alors retourné sur son podium, faisant face à la fois au public et à M. Berlusconi, et voilà ce qui s'est produit :

[Après que les appels pour un "bis" du "Va Pensiero" se soient tus, on entend dans le public : "Longue vie à l'Italie !"]

Le chef d'orchestre Riccardo Muti : Oui, je suis d'accord avec ça, "Longue vie à l'Italie" mais...
[applaudissements]
Muti : Je n'ai plus 30 ans et j'ai vécu ma vie, mais en tant qu'Italien qui a beaucoup parcouru le monde, j'ai honte de ce qui se passe dans mon pays. Donc j'acquiesce à votre demande de bis pour le "Va Pensiero" à nouveau. Ce n'est pas seulement pour la joie patriotique que je ressens, mais parce que ce soir, alors que je dirigeais le Choeur qui chantait "O mon pays, beau et perdu", j'ai pensé que si nous continuons ainsi, nous allons tuer la culture sur laquelle l'histoire de l'Italie est bâtie. Auquel cas, nous, notre patrie, serait vraiment "belle et perdue".
Applaudissements à tout rompre, y compris des artistes sur scène]

Muti : Depuis que règne par ici un "climat italien", moi, Muti, je me suis tu depuis de trop longues années. Je voudrais maintenant... nous devrions donner du sens à ce chant ; comme nous sommes dans notre Maison, le théatre de la capitale, et avec un Choeur qui a chanté magnifiquement, et qui est accompagné magnifiquement, si vous le voulez bien, je vous propose de vous joindre à nous pour chanter tous ensemble.

C’est alors qu’il invita le public à chanter avec le Chœur des esclaves. « J’ai vu des groupes de gens se lever. Tout l’opéra de Rome s’est levé. Et le Chœur s’est lui aussi levé. Ce fut un moment magique dans l’opéra. »

« Ce soir-là fut non seulement une représentation du Nabucco, mais également une déclaration du théâtre de la capitale à l’attention des politiciens.


Extrait du blog d’Eva : r-sistons à la désinformation








Et encore des USA, la fameuse lettre de Jesse Ventura (ancien gouverneur du Minnesota), à la classe dirigeante :


        Vous contrôlez notre monde. Vous avez empoisonné l’air que nous respirons, contaminé l’eau que nous buvons, exigé des droits sur la nourriture que nous prenons.

Nous nous sommes battus dans vos guerres, nous avons perdu la vie pour vos causes, nous avons sacrifié nos libertés pour vous protéger. Vous avez dilapidé notre épargne, détruit la classe moyenne et vous avez utilisé nos impôts pour renflouer votre insatiable cupidité. Nous sommes les esclaves de vos sociétés, les zombies de vos diktats, les serviteurs de votre décadence.

Vous avez volé nos élections, assassiné nos leaders, aboli nos droits fondamentaux d’êtres humains. C’est vous qui possédez nos biens, qui avez délocalisé nos emplois, détruit nos syndicats. Vous avez profité des désastres, déstabilisé nos monnaies et alourdi le coût de la vie.

Vous avez monopolisé notre liberté, vous avez démoli notre éducation et avez pratiquement éteint la flamme de nos vies. Nous sommes blessés… nous sommes ensanglantés, mais nous n’avons plus le temps de saigner.

Nous allons mettre les géants à genoux et vous allez assister à notre révolution !

Sincèrement vôtre : Les serfs

4 commentaires:

  1. Quel nom pour quel nouveau partis de plus :

    Cela fait déjà un temps certain que le collectif de Remises en Causes essaye de faire passer le message d'une gouvernance par le peuple pour un monde meilleur.
    Le constat est le suivant :
    Tout ce qui est nouveau fait peur.
    Le peuple reste en général naïf et se réfère encore au slogan : Suivez mon panache blanc...
    Ainsi, depuis la nuit des temps, il a eu besoin d'un guide, d'un protecteur, d'un dieu dont on lui a donné les pouvoirs de la toute puissance.
    De nos jours, même si une lessive ne lave pas mieux qu'une autre, le petit peuple préfère les grandes marques et la stabilité illusoire (PS-UMP).
    Nous avons mis des siècles pour sortir de la tyrannie religieuse qui sévit encore de part le monde.
    Ce n'est pas demain la veille que le citoyen choisira la gouvernance populiste, surtout avec la multitude de morpions qui s'accroche au pouvoir.
    Je pense donc que pour faire simple et créer le nom voir le slogan d'un nouvel ordre... Il y a trop de consonances qui déstabilisent l'esprit faible...
    Il faut justement lui garder, que ceux qui votent sont majoritairement mal informés pour ne pas dire incultes, car moi-même, j'en apprends tous les jours.
    Même si les propositions ont toutes un sens certain, "démosophie" c'est déjà trop savant de Marseille...
    Nouvel ordre humain, cela dénigre le règne animal et végétal en plus du fait que le terme "ordre", reste trop tyrannique ta mère...
    Reste "mouvement autre monde", c'est plus doux, mais un peu extraterrestre et je pense pas malgré mes jeux de mots à la con, que cela soit bien pour un nouveau monde...
    Inutile de penser qu'un nom doit être international alors qu'il concerne la France dont il y a déjà beaucoup à faire.
    En plus, le but est aussi de se mettre en retrait de la politique mondialiste.
    Il faut donc pas se lancer trop vite et prendre le temps de réfléchir car vous constatez sur "facebook", le nombre de noms qui changent au bout de qlqs temps, justement par manque de réflexions.
    Si cela devait être le cas pour un beaujolais nouveau, cela fait désordre un peu comme pour l'ex MPA de Besancenot...
    Je pense qu'il faut quelque chose de plus court, plus facile à retenir, moins spirituel ou baba-cool.
    Je pourrais proposer les lettres de mon collectif, mais cela paraît un peu arriviste de ma part, bien que le but final n'est pas de se faire mousser, ni de se faire élire, mais bien de diriger un pays uniquement avec des assemblées consultatives tous les jours, dans toutes les villes et villages de France, afin de voter et d'entendre la voix du peuple et non de qlqs élus qui ne pensent qu'à leurs gueules.
    Mais qui votent pour eux...
    Bref, si on l'appelait l' A.P.F : l'Association du Peuple de France.
    D'accord, c'est juste une suggestion, cela ressemble à l'AFP, mais c'est pas mal comme notoriété de l'information.
    Mais si vous lisez mon blog, je préconise de virer tous les hauts fonctionnaires,vampires du pays et de créer des assemblées sous statuts association loi 1901, un président pas village, rémunération 500 €/mois... Plus de course au pouvoir !
    Ou encore, le G.A.F, Gouvernement Autonome Français... Il faudrait dire aux gens de voter pour la GAF...E...

    Je plaisante, qu'à moitié...
    Ou pourquoi pas le G.P.F., le gouvernement Populiste Français...
    D'accord, avec un peu de gaz, cela ferait GPL...
    Allez, à vous de jouer les gars, trouver le bon mot.
    Patrick.

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  2. Merci pour votre commentaire, mais je crois que vous vous ètes trompé de rubrique, il aurait dû ètre publié dans "à vous de choisir".
    J'en profite pour une remarque personnelle: si vous aviez lu le livre, vous comprendriz à quel point il ne peut plus exister de mouvements nationaux, le problème n'est pas "français", les dirigeants de France ne sont que des piuons d'un mouvement mondial que certains nomment "Nouvel Ordre Mondial", d'autres le "IV Reich", auquel ne peut s'opposer qu'un autre mouvement mondial, celui des libres penseurs, la d´´emosophie, arce rien d'autre de sérieux et concret n'a jamais été offert. Eric

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  3. au milieu de tout ce verbiage "DEMOSOPHIE" reste le maître mot accessible à tous et dans toutes les langues; Simple il a le mérite de pouvoir s'adresser au commun des mortels; pourquoi faire compliqué avec des sigles au milieu desquels tout le monde finit par s'y perdre !

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  4. quand j'ai visionné cette vidéo de l'opéra de Romes... je peux dire que j'ai été touché par tous ces chanteurs avec la force du public : elle se sent, elle est palpable car il y a un désir de sortir de la torpeur. Et peut être que ce moment difficile que nous connaissons nous incite à nous lever et à défendre ce qui est à défendre. Quand je vois des événements comme cela, je suis fier d'être un être humain car cela montre la force que nous avons au fond de nous avec les autres, tous ensemble.
    Merci pour avoir mis cette vidéo en accès.

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